Pour la 2 eme édition de la Dictée d’Henri IV, le texte proposé a été fabriqué avec IA pour aboutir à une dictée progressive , calibrée pour chacune des 4 catégories: Kids, Juniors, Amateurs, Maitres de l’orthographe , les maitres de l’orthographe écrivant le texte en entier.
Vie d’Henri IV
Henri IV souhaitait rétablir la paix dans un royaume divisé par les conflits religieux.
Pour apaiser les tensions, il adopta la foi catholique.
Il mit en œuvre des décisions justes, afin que chacun vive selon ses convictions.
Mais cette volonté d’équilibre ne fit pas l’unanimité. ( arrêt pour les Kids)
Avant d’imposer son autorité, Henri IV dut mener de longues campagnes militaires.
Son règne, bien que tourné vers la réconciliation, éveilla la méfiance de certaines factions.
En 1598, il promulgua l’édit de Nantes, qui garantissait la liberté de culte aux protestants.
Pourtant, les opposants demeuraient actifs, parfois même virulents. ( arrêt pour les Juniors)
Les réformes qu’Henri IV avait instaurées ont profondément modifié la vie du royaume.
Les dettes qu’il avait contractées furent remboursées sans que le peuple n’en pâtît.
Les infrastructures qu’il avait fait construire ont renforcé le commerce et facilité les échanges.
Il avait soutenu les paysans, encouragé les artisans, relevé les villes éprouvées.
Les promesses qu’il avait tenues lui valurent l’estime d’une majorité de sujets.
Pourtant, les trahisons qu’il avait pressenties ne furent pas toujours évitées.
Certains discours, qu’il avait tenus avec ferveur, furent détournés par ses détracteurs.
Il circulait encore, libre et confiant, dans les rues animées de Paris.
Ce panache, qu’il portait en étendard, n’avait jamais quitté son front.
Mais déjà, François Ravaillac, animé de fanatisme, guettait sa proie dans l’ombre. ( Arrêt pour les Amateurs)
Eût-il discerné, sous l’éclat flatteur des hommages officiels, les prémices d’une trahison ourdie avec componction, Henri IV se fût peut-être retranché loin du tumulte.
Les discours qu’on lui avait tenus, et qu’il avait crus sincères, s’étaient révélés aussi fallacieux que les promesses d’un ministre volage.
Il s’était laissé persuader, fût-ce à regret, que le peuple, nourri de paix et de poule au pot, se contenterait d’un règne équanime.
Mais les rumeurs, qu’on eût crues dissipées, s’étaient redéployées, telles des ombres vespérales rampant sous les colonnades du Louvre.
Que ses gardes mêmes, qu’il s’était choisis et auxquels il s’était confié sans réserve, se fussent détournés de leur serment, le fit chanceler plus que le fer même.
Il ne fallut qu’un souffle, qu’un frôlement, pour que Ravaillac, qui s’était embusqué sous la livrée d’un dévot, perçât l’échine royale d’un coup exalté.
Que la grandeur d’un règne eût ainsi sombré dans un carrefour crasseux, et que la postérité, stupéfaite, en eût été réduite à murmurer, voilà ce qui demeure cruel. ( Fin pour les Maitres de l’orthographe )
