Les élèves de Terminale planchent sur la philosophie ce mercredi 15 juin.
Le baccalauréat, l’étape d’une vie, plus ou moins importante selon le parcours que l’on a ou que l’on vise.
Quoi qu’il en soit, la première épreuve, celle de philosophie, c’est aujourd’hui, et hier, mardi 14 juin, les lycées professionnels, eux, ont passé leur première épreuve, celle du français, avec, comme texte, celui de Chanson douce, de Leïla Slimani.
« C’est un travail de longue haleine »
Depuis le début du mois de mai, le lycée Henri-IV de Béziers se prépare pour l’examen, selon le proviseur Jean-Philippe Papineau : « C’est un travail de longue haleine ». Il faut préparer les salles, étiqueter les tables, recevoir les feuilles adaptées pour l’épreuve. Tout cela a même nécessité la fermeture du lycée l’après-midi de ce lundi.
En raison de fortes chaleurs dans la région, des bouteilles d’eau fraîches seront mises à disposition des élèves. Pour le proviseur de la cité scolaire, « les élèves sont stressés, ce qui est normal, mais ils sont confiants pour la plupart, cela ne fait aucun doute « .
Cette année, pas d’épreuves annulées, et toujours le contrôle continu, qui représente tout de même « 40 % des notes de l’examen ». Et avec le retour du Covid qui s’est manifesté dans l’année, les épreuves des spécialités ont été avancées en mai.
« C’est comme si on repartait de zéro »
Avec cette réforme, plus de filières, des barèmes et des coefficients différents.
L’année scolaire 2021-2022 a été un réel saut dans le vide pour les élèves comme pour les professeurs qui ont « su s’adapter très rapidement à la situation », d’après Jean-Philippe Papineau.
Cette année, ce sont les spécialités qui ont remplacé les filières littéraires, scientifiques et économiques et sociales. « Les spécialités représentent six heures dans la semaine » explique Mme Salvador, adjointe du proviseur. L’année dernière, le lycée avait enregistré 94 % de taux de réussite dans une année troublée par le Covid-19.
Les élèves doivent faire face à un examen qui n’a pas été pleinement vécu depuis deux ans maintenant. « C’est comme si on repartait de zéro », souligne Jean-Philippe Papineau en riant.
YOHAN LOPEZ